Nous avons été les témoins d’une tentative de coup militaire dans la nuit d’ hier. Lors du soulèvement militaire, les putschistes ont pris le contrôle de lieux stratégique comme le quartier général de l’armée et le Commandement de la Gendarmerie. Cette tentative de coup d’état en Turquie a échoué.
Des centaines de personnes sont mortes pendant le conflit, et environ 1400 membres des forces armées ont été arrêté. L’Assemblée Nationale a été bombardée pour la première fois dans l’histoire de la Turquie (…) En tant que Parti de la Démocratie Ouvrière, nous sommes fermement contre ce coup d’état militaire.
Si ce coup d’état pour soi-disant « restaurer la démocratie,les droits de l’homme et la suprématie des lois » déjà attaqué par le régime d’ Erdogan avait réussit, il aurait été synonyme de liquidation de ces derniers.
Nous ne devons jamaisface-a-face-2 oublier que les militaires sont un pilier fondamentale de l’actuel régime répressif. En même temps, cette tentative de coup militaire marque la fin d’une crise profonde du régime en Turquie. C’est la politique répressif du régime qui a permit cette tentative de coup d’état contre Erdogan, c’est lui qui a mené le pays au bord de l’effondrement.
Le fait que nous soyons contre le coup d’état n’implique aucunement que nous soutenions le régime répressif d’Erdogan. Aujourd’hui, de nombreux secteurs de la société sont de plus en plus préoccupés par le fait que le régime utilise cette tentative de coup d’état frustrée pour aggraver la répression.
La seule solution réelle, contre les dictatures et la répression du régime, est la mobilisation des travailleurs, de la jeunesse, des femmes, des Kurdes – et de tous les secteurs opprimés et exploités- contre la répression et la politiques de pillage du régime d’Erdogan. Tous nous devons nous unir pour exiger et obtenir des droits et libertés démocratiques.
Parti de la Démocratie Ouvrière (IDP), section de l’UIT-QI (Unité Internationale des travailleurs-Quatrième Internationale) en Turquie le 16 juillet 2016